Cette nouvelle mesure fait suite à la plainte déposée par une patiente musulmane portant le niqab.
Ziarata Zia, une afghane venue s'installer en Australie il y a cinq ans, a posé plainte contre le centre hospitalier suite à une visite prénatale effectuée par un homme il y a deux ans. Cette sœur, outrée par le fait qu'on lui impose une visite par un homme, s'est rendue devant le tribunal pour discrimination en affirmant : « La santé est vraiment importante pour ma famille et moi, mais mes croyances religieuses le sont également ».
Le tribunal a tranché en faveur de la plaignante et a ainsi ordonné au personnel médical de laisser la liberté aux patients d'imposer le sexe de leur médecin, particulièrement lors des visites prénatales. La commission relève donc que toute femme est en droit de choisir si la sage-femme qui la suit est une femme ou un homme. L'objectif de cette mesure est de respecter »la culture ou les raisons personnelles » de chaque patient, comme le rapporte The Age.
Ainsi, l'hôpital modifie son fonctionnement habituel en laissant le choix du médecin à tous leurs patients. En effet, les hommes aussi pourront profiter de ce changement. L'avocate Melanie Schleiger a déclaré que cela sera non seulement bénéfique aux femmes musulmanes mais également « aux autres personnes ayant vécu des traumatismes ou abus sexuels ». Le responsable du centre hospitalier a affirmé que désormais, les médecins hommes s'occuperaient des hommes et les médecins femmes uniquement des femmes sauf en cas d'extrême urgence et de manque de personnel.
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